Faisant suite à une des périodes les plus singulières et riche de la vie d’une femme : la grossesse, l’accouchement cristallise souvent des peurs venues de l’enfance, des doutes sur la capacité pour la femme d’être une « bonne » mère, ce qui s’ajoute au spectre de la douleur et de problèmes de santé directement liés à l’entrée dans la vie du bébé.
Face à ces turbulences physiques et psychologiques potentielles, l’acupuncture peut être d’un intérêt majeur.
En effet, cette technique énergétique millénaire peut améliorer à la fois la dilatation du col ainsi que la fréquence et l’efficacité des contractions.
Certains points d’acupuncture, situés, par exemple, sur les méridiens de Vessie, de l’Estomac ou du Gros Intestin sont capables en les piquant en synergie, de déclencher l’accouchement dans les heures qui suivent, tout en rendant plus simple cette période intense.
Cela peut éviter les déclenchements chimiques par Ocytocine, de plus en plus souvent proposés.
L’acupuncture peut également prendre en charge ce côté psychologique de l’approche de l’accouchement, cet évènement étant de plus en plus prégnant dans l’esprit de la future maman, au fur et à mesure que l’heure approche.
Clarification des pensées, apaisement de l’esprit, gestion du stress et de son impact sur le corps, sont des éléments contributifs au bon déroulement de l’accouchement.
L’acupuncture répond donc, dans le domaine de la gynécologie et de l’obstétrique, à l’objectif de prise en charge globale de la santé que se donne la médecine chinoise et qui répond à l’attente de beaucoup de femmes au moment de la venue de l’enfant.